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Exquise esquisse de la réalité

Monument aux Morts (Noisseville, 57)

Publié le 19 Novembre 2007 par Aqua_relles in Tourisme-Metz-Moselle-Lorraine

2005-12-28--107-.JPGFresque (enneigée) représentant le Monument classé du Souvenir Français  de Noisseville (Village à 6 km de Metz, Moselle).

Ce monument commémore les soldats tombés lors de la guerre de 1870-1871 et plus particulièrement ceux morts le 31 août 1870 lors de la dernière grande bataille messine. Vingt cinq mille français furent engagés dans le secteur de Noisseville Servigny. Malgré un certain succès, le maréchal Bazaine qui n'escomptait pas faire céder le blocus prussien ordonna une retraite vers les cantonnements. Metz et l'armée du Rhin durent capituler le 27 Octobre 1870.

Le maréchal Bazaine, commandant en chef pendant 2 mois, fut condamné le 10 Décembre 1873 à la peine de mort et à la dégradation militaire, coupable "d'avoir capitulé en rase campagne et rendu la place de Metz sans avoir fait tout ce que lui prescrivaient le devoir et l'honneur".

Ce monument est né de la souscription publique ouverte en Moselle par les toutes jeunes sections mosellanes du Souvenir Français, qui virent le jour en 1907 suite à l'assouplissement de 2005-12-28--106-.JPGla législation sur les associations et l'élargissement de son champ d'application à l'Alsace-Lorraine. Sous l'impulsion de Jean-Pierre Jean dont il faut saluer le mérite en cette période où Metz état encore allemande, il fallut moins d'un an pour recueillir la somme nécessaire et devant le formidable engouement des lorrains, les Prussiens ne s'y opposèrent pas. Le monument dédié " aux soldats français Morts au champ d'honneur " fut inauguré le 4 octobre 1908. La cérémonie réunît 120.000 personnes.

Du à l'architecte T. Guérin, le monument, sculpté par Emmanuel Hannaux, né à Metz en 1855, "sculpteur attitré de la cité messine" et auteur, entre autres, du premier "Poilu" de l'Esplanade de Metz, représente la Lorraine en deuil pleurant au pied d‘un fantassin blessé“ dont la signification politique et culturelle ne pu échapper aux Prussiens.

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